Anastasia Iris d'Opale [Professeur de Mythologie] [+Xilif]

Nom : d'Opale

Prénom : Anastasia, Iris

Date de Naissance : 31 Décembre

Age : 20 ans
[A partir de 20ans.]

Sang : De par ses origines nobles Anastasia est l'une de ces Sang-Purs.
[Pur ? Semi-pur ? Moldu ?]

Physique :
Lorsque des yeux inconnus se posent pour la première fois sur Anastasia ils ont bien souvent du mal à correctement discerner les traits de la jeune femme car un masque dissimule une partie de son visage. Ou alors une couche de poussière, si ce n'est un mélange de sueur et de terre. Pourquoi diable une jeune fille est-elle en permanence masquée et d'apparence si peu attrayante ? Et bien, vous n'avez qu'à passer vos journées à soulever des monticules de terre, déterrer des objets prodondément embourbés dans la vase ou encore dialoguer avec les momies! Si à la tombée de la nuit votre visage est d'une propreté éclatante et vos poumons sains je veux bien admettre publiquement être un rat de bibliothèque! Ou bien vous torturer jusqu'à ce que vous vous décidiez à me livrer la marque de votre crème de jour et fond de teint... Une fois la crasse enlevée Anastasia n'est pas désagréable à regarder. Deux grand et lumineux yeux vous fixent avec intensité, parfois même l'azur de ses prunelles brille de mille feux et les étoiles dansent au fond de ses mirettes. Et certainement pas parce que vous êtes la réincarnation d'Apollon; non, à cet instant la jeune femme se remémore sûrement avec émotion sa première momie... Le nez long, fin et délicat a tantôt un petit air moqueur, tantôt un air sévère ou tout simplement indifférent. Son sourire est réputé ravageur... Qui l'eût crut ?! Lorsque cette jeune femme sourit en évoquant tendrement Néfrou - le premier chat mommifié qu'elle avait découvert à même pas 6 ans et surnommé ainsi - les hommes ont tendance à se dénicher de soudaines obligations plus pressantes les unes que les autres... Ah les hommes et leurs bizarreries! Les lèvres gourmandes, riches de malice et de mystère sont d'un délicat rose et lorsqu'elles s'étirent gracieusement - si vous lui annoncez avoir retrouvé la mystérieuse cité d'Atlantis - découvrent de jeunes et blanches dents. Sa peau de lait est très blanche et semble veloutée, douce et fraîche comme la neige; elle a la caresse de la pêche. La bibliophile Anastasia n'a pas seulement hérité de sa mère ses jolis yeux bleus. Sa longue chevelure de nuit est un vestige vivant d'un passé à jamais mort. Sombres, ses longs cheveux sont d'une soyeuse épaisseur qui s'enroule, ondule, se joue d'une morne raideur et s'tale florissante sur ses jeunes épaules. Bien souvent quelques mèches s'échappent pour se coller à ses lèvres, chatouiller ses joues ou encore lui cacher la vision d'un ciel pur et ensoleillé. De taille moyenne, Anastasia s'accomode on ne peut mieux de son mètre 65. En effet quelques centimètres de plus n'auraient fait que la gêner, son but n'était pas d'être l'une de ces vélanes aux interminables jambes mais une archéologue efficace et reconnue par ses pairs. Bien que sa chevelure soit de nuit et non faîte de flammes Iris tenait de sa mère un physique avantageux pour peu qu'elle porte des vêtements présentables. Jusqu'à présent aucun homme ne l'avait affublée du titre peu glorieux de * Planche à pain *; rat de bibliothèque, momie, vieille chouette, mamie, emmerdeuse, sale fouine oui. Jusqu'à preuve du contraire elle ne possédait pas de signe particulier. Pour autant qu'elle le sache elle ne s'était pas découverte de troisième oeil façon cyclope, une tâche de naissance, des tâches de son ou un sixième orteil comme son ami William dit Will le Sixième.
En somme Mademoiselle Anastasia Iris d'Opale était une jolie jeune femme de 20 ans.

Caractère :
L'une des premières choses que vous remarquez chez Anastasia - si vous la remarquez - est cette froide réserve qui vous ôte toute envie de faire plus ample connaissance. Beaucoup la considèrent hautaine, méprisante, imbue d'elle -même, en somme l'une de ces filles qui en raison de leurs origines et leur compte en banque se pensent supérieures mais il n'en n'est rien. Ce n'est que son air habituel, sa réserve naturelle. Les circonstances ont rendu Anastasia d'une réserve à toute épreuve, la jeune femme ne parle que très peu et lorsqu'elle consent à vous offrir la musique de sa douce voix vous êtes surprit par sa courtoisie, sa délicatesse, sa douceur effacée. La jeune femme n'apprécie que très peu la foule - cela la met mal à l'aise -, déploie des trésors d'imagination pour ne pas assister aux dîners mondains auxquels elle est régulièrement conviée, soigne tout particulièrement la banalité de ses tenues et évite scrupuleusement de faire jaser les commères.
Depuis sa plus tendre enfance Anastasia ne cesse de s'émerveiller et c'est ce même émerveillement qui tout au long de sa courte vie l'a poussé à la découverte. De nature très curieuse la brune Anastasia s'intérésse à un rien et pour peu que vous sachiez éveiller sa curiosité elle ne tardera pas à faire preuve d'une ténacité déconcertante. D'hypothétiques dangers ne refroidissent en rien son ardente audace qui ne demande qu'à être mise à mal. Sa ténacité en fait une redoutable adversaire à ne surtout pas sous-estimer car en plus d'être horriblement curieuse, si la situation l'exige, la jeune femme peut se montrer fourbe.
Anastasia n'a jamais été sociable au plus haut point et ce n'est certainement pas sa scolarité agiée qui y a remédié. Aux groupes d'amis gais et bruyants, aux bandes de joyeux lurons légèrement déjantés la jeune fille a toujours préféré la compagnie d'un livre; au fil des ans son mutisme s'était accentué à un tel point qu'à se remise de diplômes la majorité des élèves de sa propre maison ignoraient qui était cette petite brunette qui s'avançait au nom d'Anastasia Iris d'Opale.
Le calme est essentiel au bien-être physique et mental d'Iris et puisqu'elle vit et agit en solitaire il est rare que sa patience sans fin apparente ne soit irritée. Contrairement à d'autres Anastasia sait faire preuve d'une large patience, ce qui d'ailleurs lui est bien souvent utile; les disputes familiales souvent houleuses et violentes, l'ignorance honteuse de certains à qui il fallait une éternité pour comprendre un simple fait, les fouilles qui n'avançaient pas lui avaient forgé un sang-froid, un calme et une politesse salués par ses pairs.
Néanmoins, toute patiente qu'elle soit la jeune fille ne peut supporter certains comportements. Certains individus en particulier l'agacent passablement, ces êtres qui tentent désespérément de vous noyer sous un flot de paroles plus inutiles les unes que les autres, ces pitres qui n'ont qu'une ambition : amuser la gallerie, les sangsues qui se substituent à votre ombre... Les individus gais, pleins de vie, taquins, enjôleurs sont une source d'ennui, ils lui correspondaient si peu que la jeune fille en ressentait un désagréable trouble.
Affectivement sa vie n'avait rien d'enviable. Jamais la jeune femme n'avait été amoureuse, bien sûr elle aimait son père mais ce n'était pas comparable. A vrai dire son coeur était de glace, elle n'avait jamais aimé et n'en comprenait pas la nécéssité. Après tout, ça ne l'empêchait pas de mener une existence géniale, alors pourquoi se lamenter ?! Des amants Anastasia en avait eu mais n'en n'avait aimé aucun; elle était bien incapable de s'attacher. La jeune franco-russe n'avait aucune stabilité affective, valsait d'un homme à un autre sans jamais se soucier de l'être humain doté de sentiments qu'elle plaquait, inflexible, froide, dédaigneuse. Anastasia faisait preuve d'un cynisme étonnant d'une jeune fille si courtoise, si agréablement silencieuse et ses paroles acerbes, parfois cruelles enfonçaient des lames de glace dans le coeur de ses prétendants.
La française avait beau exceller et se démarquer en bon nombre de choses de par ses connaissances pléthoriques, sa haute intelligence, son incurrie en matière de relations humaines était d'une affligeante, désolante, édifiante, malheureuse nullité. A vrai dire, les seuls êtres à n'avoir jamais reccueillit les confidences de son coeur sont les momies ou tout objet antique, au moins elle est asurée de ne point subir de cruelle trahison de la part d'un trépassé ou d'un inanimé! Son enfance agitée n'arrange pas ses affaires déja bien mal barrées, elle se trimballe d'années en années un mutisme presque inquiétant, une discrétion quasi louche, une incapacité notoire à s'ôter le poids de ses sentiments hormis en présence de trépassés, une capacité édifiante à se défaire de tous liens humains.
Comme quoi personne n'est parfait.
Iris, toute patiente et indifférente qu'elle est use parfois de paroles acides, toutefois, sa courtoisie ainsi que son respect d'autrui l'empêchent de se montrer volontairement agressive, blessante, mesquine. Malheureusement, Anastasia n'est qu'une mortelle et comme tout mortelle peut être corrosive par instants Ceci dit, son extrême courtoisie ne l'empêche pas de pimenter ses paroles, surtout si elle se sent importunée. A l'instar des obstinés orgueilleux la brunette sait reconnaître ses erreurs sans pour autant être exempte de vexation et rancoeur.
Calme, paix, discrétion, audace, persévérence, tels sont les maîtres mots d'Anastasia!

Histoire :
L'Histoire mouvementée de la jeune Anastasia débuta quelque part dans l'immensité du territoire russe. Son père, Henri d'Opale était alors un jeune archéologue français à l'avenir prometteur, employé au très réputé Musée du Louvre il avait été envoyé faire affaires auprès d'un des membres du Conseil des Mages russes connu pour son grand amour de l'époque de Catherine la Grande. En ce temps-là Sergueï Vladimirovitch Yakovlev était l'heureux père de 7 enfants dont 6 fils et une seule et unique fille qu'il chérissait plus que son titre, son rang, sa fortune, ses nombreux trésors; sa vie en somme. Maria Sergueïevna en ce jour d'été n'était âgé que de 17 printemps et venait de brillamment terminer ses études à Durmstrang et comme ses 6 frères mettait à profit les douces heures des vacances pour décider de son avenir. Mais ce jour en particulier était spécial car la veille Sergueï Vladimirovitch avait annoncé la venue d'un jeune archéologue français, cette nouvelle n'avait pas manqué de ravir la jeunesse.
La baroque glace à l'or luisant renvoyait une image satisfaisante à Macha. Une lourde chevelure coulait dans son dos, des pomettes hautes, un nez droit et fin, des lèvres fines; un visage aux traits réguliers éclairé par le vif éclat de yeux d'un froid bleu. La peau laiteuse, très claire et un physique plus qu'agréable à l'oeil. Macha se savait belle, séduisante mais ce matin-là se contenta d'une longue robe aux manches courtes et aux pans frôlant le sol de couleur vert bouteille. Seul un petit bout de ses ballerines écarlates dépassait timidement de sa robe, sa longue et ondulante chevelure de feu tranchait lumineusement avec la blancheur laiteuse de sa gorge sagement offerte aux regards.

L'Accueil fut poli des deux côtés, sans grand enthousiasme en raison d'une éducation toute en retenue. Les présentations faîtes les deux hommes s'en furent négocier dans le bureau paternel jusqu'à l'heure du déjeuner prit dans le parc. Il en fut ainsi pendant une interminable semaine, après le petit-déjeuner les deux hommes s'accordaient de longues ballades, des parties d'échec ou de grandes discutions. A la fin de la semaine Henri d'Opale signait l'acte d'achat et Sergueï Yakovlev celui de vente; ravi par la compagnie de ce jeune français l'hospitalier russe lui offrit de prolonger son séjour.
C'est ainsi que le jeune archéologue de 25 ans et la jeune noble Maria firent plus ample connaissance. Celle en qui il ne voyait qu'une belle adolescente lui apparaissait plus attirante de jours en jours et de conversations en conversations, promenades en promenades ils échangèrent leur premier baiser.
Deux ans plus tard leur union était célébrée en grandes pompes ce qui non seulement contribua au bonheur des jeunes tourtereaux, mais aussi réchauffa les relations diplomatiques entre les deux communautés en raison des hautes fonctions occupées par les grand-parents d'Anastasia.

1 an plus tard, à seulement 20 ans Maria Sergueïevna d'Opale donnait naissance un soir de 31 Décembre à la nouvelle descendante de deux nobles familles. Au-dehors une féroce tempête de neige hurlait sa rage et lançait ses flocons meurtriers contre les remparts inhumains, de la fenêtre Macha goûtait à ce spectacle si naturel pour une jeune mère russe son bébé enveloppé de linges chauds et serré contre elle. Les grand-parents, oncles, tantes, parrain et marraine du nouveau-né trépignaient d'impatience le coeur gonflé d'orgueil et d'amour pour ce petit bout d'eux-mêmes. Lorsqu'enfin la petite troupe fut autorisée à pénétrer en ce sanctuaire par un médicomage, ce furent des effusions de joie typiquement slaves, aucun ne manqua de sincèrement s'extasier devant la petite chose qui remuait paresseusement.
10 jours plus tard un bal sans précédent était donné pour célébrer la venue au monde de cette enfant déja adulée et chérie par toute sa famille, 33h58 sonnèrent et un formidable feu d'artifice illumina le ciel à l'heure exacte de sa naissance.

Par amour et goût du voyage la belle et aimante Macha suivit son mari sans jamais l'abandonner. C'est ainsi que le couple parcourut plusieurs régions du monde en compagnie de la jeune Anastasia bien plus habituée aux ruines qu'à l'imposant mais non moins somptueux palais de son grand-père maternel. 5 années s'écoulèrent ainsi, la petite famille se suffisait à elle même, heureuse de mener une vie si trépidante. Partout où ils allaient les habitants se délectaient de cette petite fille pleine de vie bien incapable de tenir en place. Déja l'enfant se révélait extrêmement douée pour les études et c'est sous la houlette d'un père attentionné, d'une mère aux idées douces et vastes et d'une batterie d'érudits tous plus désireux les uns que les autres de remplir cette curieuse petite tête que la jeune française fit son éducation. Les journées se succédaient toutes plus riches les unes que les autres, parfois même cette drôle de petite sorcière pas plus haute que trois pommes faisait des découvertes. Personne n'était plus doué qu'elle pour se faufiler comme une petite souris dans d'étroits boyaux ou encore escalader de vieilles ruines.

Le temple d'Apollon mit un terme brutal et douloureux à ce bonheur si doux. Victime d'un ancien sort de protection en raison de l'incompétence d'un jeune novice, Maria Sergueïvna décéda un matin de Septembre lorsqu'Hélios chassait la brume recouvrant l'anitique beauté du temple. Ce déçès fut une catastrophe pour tous et eût pour conséquence directe de creuser un abysse entre les deux familles. Depuis ce sinistre jour Sergueï Vladimirovitch ainsi que ses 6 fils n'ont plus jamais adressé la parole au père d'Anastasia considéré comme l'unique fautif, hormis bien sûr pour exiger la garde de l'enfant. Garde qu'Henri d'Opale fut bien obligé de céder à la famille de sa défunte épouse car cet homme autrefois si plein de vie n'était plus qu'une ombre, un reflet troublé et informe sans réelle consistance.

6 éprouvants mois s'écoulèrent ainsi, 6 longs mois pendant lesquels l'enfant fut élevée dans le souvenir omniprésent d'une mère aimée, pleurée, chérie et adulée par un grand-père et des oncles aux coeurs de cendres froides. Jamais le nom de son père n'était prononcé et les rares fois où ce tabou était brisé ce n'étaient qu'injures, haine, rancoeur, vodka, ivresse, larmes et douleur amère d'un père. Mais pas le sien; non, jamais l'on ne lui avait parlé de son père, son internement à Ste-Mangouste pour tentative ratée de suicide et dépression, ses kilos perdus, son envie chronique de périr. Ces 6 mois tuèrent la petite Anastasia qui se réfugia dans un silence douloureux, des cauchemars plus affreux les uns que les autres et des maladies à répétition tant et si bien qu'un soir de janvier, au plus fort d'une virulente fièvre due à une pneumonie, Anatoli Yakovlev, le plus jeune des frères se décida à rendre visite à son maudit beau-frère. Ce qu'il y vit le choqua profondément, ce n'était pas un homm, mais une épave, un être plus mort que vivant qui posait son oeil vide sur lui.

Anatoli participa activement à la restitution d'Anastasia à son père : 3 mois plus tard c'était un nouveau Henri d'Opale bien décidé à récupérer sa fille qui exposait ses droits paternels à un Yakovlev ulcéré. S'il n'y avait eu l'enfant, nulle doute qu'un Avada Kedavra n'eut été lancé! Après consultation de plusieurs psychomages, illustres mahes et vieilles babouchkas la conclusion fut sans appel : si Yakovlev tenait à sa petite-fille il lui fallait la rendre à son père, pour son bien physique, mental et affectif.

A 6 ans une nouvelle vie commençait pour l'enfant, une vie sans mère et avec un père à l'âme humide mais une vie bien plus heureuse que ces 6 mois plus traumatisants que bienfaiteurs. Père et fille menèrent à nouveau une vie de bohême, dormant bien souvent à la belle étoile, se narrant des histoires de l'ancien temps, se nourrissant de plats exotiques. Anastasia grandissait, voyait son environnement d'un autre oeil, riait aux anecdotes millénaires, portait à son petit nez les fleurs, mangeait les fruits savoureux à même les arbres, poursuivait les pauvres animaux pour les capturer et fièrement faire admirer ses petits trophées. Elle n'était plus l'Anastasia de 5 sans être la gamine maladive de 6 ans. A 8 ans le déçès de ses grand-parents paternels ébranlèrent Henri, mais désormais il avait une fille qu'il chérissait, un métier qui le passionait plus que jamais et encore tant de choses à vivre et découvrir qu'il ne se laissa pas abattre.

La mort de Paul et Catherine d'Opale firent à 8 ans de la jeune enfant une riche héritière, la fortune familiale était plus que jamais sienne, les monticules d'or français reposant sagement chez Gringotts. C'est à cette période que Sergueï Vladimirovitch décréta que jamais une Yakovlev serait sans le sou, et surtout pas la prunelle de ses yeux! La rondelette somme de 500 gallions lui était tous les mois versée sur un compte à son nom en attendant d'atteindre ses 17 ans et de toucher la part de sa mère.

Après moult et houleuses conversations il fut décidé qu'Anastasia irait à Beauxbâtons comme Henri y avait été; des murs n'étaient pas du goût d'une adolescente qui affirma froidement pouvoir se passer d'une vieille bicoque branlante peuplée de dindes. Iris n'y resta que 2 ans avant de se faire virer pour insolence; bizarrement les enseignants ne supportaient pas qu'elle leur fasse remarquer qu'ils se trompaient. De toute façon elle n'y regretta personne et personne ne la pleura, à cette époque déja son mutisme était chronique et son goût pour une studieuse solitude prononcé.
En 3ème année, après lui avoir fait tout un tas de recommendations la jeune noble fut inscrite à Poudlard et répartie à Serdaigle pour deux ans. Elle n'y était pas plus bavarde et encore moins soucieuse de son associabilité mais au moins avait-elle la paix, hormis lorsque ces fichus Serpentards s'en mêlèrent... à leurs dépens! Anastasia avait beau orner son front des glorieux lauriers d'une brillante réussite scolaire, cela n'empêcha pas les British de la flanquer à la porte pour tentative d'empoisonnement. Un jour que l'un ce ces prétentieux avait osé la traiter de pimbêche stupide - comme si c'était le cas - la jeune russe avait décidé de s'offrir une paix royale! Poudre de momie, yeux se serpents, racine de mandragore séchée et incantation égyptienne eurent tôt fait d'expédier l'imbécile à Ste-Mangouste.

Loin d'être offusqué par tant de froideur, cruauté et irrespect Sergueî n'en n'était que plus heureux, avec un tel dossier scolaire il fut impossible à Henri d'inscrire Anastasia à Farfélis.
Un Yakovlev arrive toujours à ses fins. C'était bien vrai! Séduit par son intelligence, ses hautes capacités intellectuelles et ses petits exploits personnels, Durmstrang l'accueillit à bras ouverts. C'est donc en 5ème année qu'elle intégra Durmstrang et fut répartie dans une maison équivalente à Serpentard; quelle ironie... Anastasia y passa 3 merveilleuses années qui lui permirent d'en apprendre beaucoup, beaucoup plus que Poudlard ne l'eut autorisée. A 17 ans elle était la plus brillante élève de Durmstrang, en 3 ans pas mal de prix s'étaient inclinés face à celle que l'on surnommait " The Brain ", les Yakovlev s'attendaient à la voir intégrer le très réputé Conseil des Mages.

Anastasia, diplôme en poche et déja connue pour ses petits exploits retourna à ses premiers amours : l'archéologie, l'histoire... Son père était aux anges; son grand-père laissait sa colère toute slave exploser. 3 longues années à Durmstrang ainsi qu'un précepteur désigné à l'enseignement de la courtoisie et des bonnes manières avaient suffit à transformer le petit animal sauvage en jeune femme muette, courtoise, discrète et efficace.
3 autres années s'écoulèrent. Anastasia collabora avec son père sur plusieurs chantiers archéologiques, remplit quelques missions pour le Louvre, restaura, examina ou tout simplement découvrit quelques pièces pour le musée de l'Ermitage. La patiente jeune fille se chargea avec succès de diverses missins tantôt pour de prestigieux musées, tantôt pour de richissimes collectionneurs. Ses voyages la conduisirent aux quatre coins du globe.

Sa vie privée n'avait rien de stable, jamais elle n'avait réellement aimé un homme et se contentait d'amants éphémères.
A 20 ans elle et son père avaient accumulé à eux deux de gargantuesques connaissances, aucun d'eux n'était à l'article de la mort mais une envie nouvelle creusait son nid en Henri d'Opale. A presque 50 ans, cet homme encore plein de vigueur souhaitait offrir ce qu'il avait offert à Anastasia : son savoir. Seule une érudite élite était familère de la mythologie et de l'ancien temps. L'enseignement de générations en génétations se devait de ne jamais laisser s'éteindre toutes ces connaissances. Cependant Henri n'était plus en possession de la vitalité de ses 25 ans. De plus il avait bien trop de choses importantes à faire, de fouilles à examiner plus attentivement...

Convaincue par Henri de la nécéssité qu'elle, "The Brain" au parcours si divers, aux nombreuses expériences et connaissances, ce rat de bibliothèque muet comme une pirerre tombale; Anastasia proposa officiellement sa candidature à...
Farfélis! Avec sa réputation et ses capacités Mademoiselle d'Opale aurait pu enseigner dans l'école de son choix, même Poudlard n'aurait pas dénigré sa candidature. Mais le fait est qu'elle avait opté pour Farfélis qui n'avait rien à envier à son homologue So British; Farfélis n'avait pas voulu d'une adolescente de 15 ans, mais c'était aujourd'hui une femme de 20 ans qui s'apprêtait à conquérir une place de choix.

Rôle à Farfélis : Professeur de Mythologie / Directrice de Xilif


Animal :
Plus fidèle que son ombre, plus gourmand qu'un singe, plus fourbe qu'un tigre, plus rapide que l'éclair... Le Seul, l'Unique, l'Adorable, l'Insupportable, le Chérissable petit chat au pelage de neige et aux grands yeux verts Néfertiti, ou plutôt la petite chatte Néfertiti.
Si votre personnage possède un animal de compagnie (dans la limite du raisonnable), veuillez indiquer lequel, ainsi que son nom.

Baguette :
La baguette de la jeune femme est en bois d'acajou sinistrement réputé pour être préféré par des mages aux intentions peu louables, mesure 28, 7 centimètres et contient une plume et un crin d'hypogriffe.
Quel type de baguette : Bois, contenance, taille, couleur ?

Autre :
Des années d'entraînement ont amené Anastasia à être une Animagus.
Si vous avez autre chose à préciser.

Vous :

Prénom : Personne ^^

Age : Une vieille peau!

Pseudos connus : L'emmerdeuse de service, la blonde, la masochiste, la sadique, la goinfre, la folle, la nouille...