Farfélis Sorcellerie
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 Ô rage, ô désespoir [PV Sedovskaia]

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2 participants
AuteurMessage
Nikolaï Aleks Petrovitch
Professeur de Sortilèges - Directeur de Glook
Professeur de Sortilèges - Directeur de Glook
Nikolaï Aleks Petrovitch


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Date d'inscription : 24/07/2008

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MessageSujet: Ô rage, ô désespoir [PV Sedovskaia]   Ô rage, ô désespoir [PV Sedovskaia] Icon_minitimeMer 30 Juil 2008 - 19:36

Déambulez dans les couloirs, c'était amusant, du moins au début, mais comme tout homme digne de ce nom, j'avais besoin de prendre l'air pour me distraire. J'avais acheter un de ces jeu moldu de fléchette, très amusant au début, mais après avoir failli planter mon chien trois fois, je me disais que les jeu d'adresse et de précision n'était pas fait pour moi... Et oui, moi et encore ma fichue maladresse, qui me poursuivait partout et dans tous les domaines... Quoi que je faisais, je manquais de tuer quelqu'un et parfois cette personne n'était autre que moi, et frôler la mort, quelque soit les circonstances, n'avaient rien de plaisant, tout au contraire...

C'était donc avec la mine d'un chien battue, que je descendais de mes quartiers, ma chambre mal rangée, comme d'habitude, ressemblait plus à une chambre d'adolescent négligeant, plutôt qu'à celle d'un professeur, mais je m'en fichais, de toute façon, qui voudrait visiter la chambre d'un Russe, à part peut être pour y chiper un peu de Vodka... Quoi qu'en ce moment, c'était l'absinthe qui dominait largement mes autres consommation d'alcool, allait savoir pourquoi, je trouvais cette fée verte franco-suisse à mon goût, et je me disais que peut être un jour, je pourrais prétendre avoir le niveau d'écriture de Rimbaud ou de Verlaine, en continuant de boire de cette précieuse boisson.

Les escaliers, une fois n'est pas coutume, se montrèrent courtois en cette journée d'été, et je ne trébuchai à aucun moment... Un signe du destin peut être, une volonté divine ou extra terreste, quoi qu'il en était, je remerciais le ciel de ces quelques minutes de répit.... Trop vite peut être, il pleuvait comme jamais en une journée supposer ensoleillée, et la pluie tomber comme de la grêle.

Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu pour cette infamie... Je donnerais jusqu'à mon âme pour une éclaircie, un petit coup de vent capable de faire fuir tout ces méchants nuages, qui rendait mon ciel limpide, opaque... Quelle tristesse, quel mélancolie traversait en cet instant mon corps dépéri, je me laissais aller, au gré de mes sentiments, je sentais mes genou claquer sous la pression atmosphérique, et déjà des ....

Faut pas rêver non plus, fou, peut être, mais quand même il y avait des limites à tout, je n'avais pas envie de perdre mon temps à maudire quoi que ce soit, si il pleuvait, il pleuvait, c'était ainsi, pas besoin d'en faire tout un plat. Je me retournais donc, fuyant ces terres maudites par les intempéries passagères, me demandant bien ou je pouvais bien traîner...

Las, voilà ce que j'étais, j'en avais marre de rester enfermer dans une cage à tourner en rond comme un lion, et je n'avais aucune envie d'aller tremper mes magnifiques cheveux bruns... Non il me fallait un plan de secours, un plan B, qui me permettrait de passer le temps sans mettre en péril la vie de quiconque.

Je n'affichais plus mon habituel souris, tout était gris, le ciel avait su se jouer de moi d'une bien désagréable façon, moi qui me voyait déjà entrain de prélasser jusqu'à pas d'heure près de l'océan, je me voyais contraint de rester à l'intérieur entrain d'errer sans but, dans les couloirs du château... la vie d'un professeur n'avait rien de drôle finalement, il ne se passait pas grand chose, et mes cours n'avaient même pas commencer...

Quel idée... J'en avais assez, qu'aurais je donné pour revoir un bout de ces terres lointaine, même la Sybérie me semblait plus vivante que cela... D'ailleurs je me demandais comment aller Katia, elle devait être heureuse que j'ai enfin trouver un boulot où il voulait bien de moi...

J'arrivais par ce biais au deuxième étage, bifurquant dans ce qu'ils appelaient la bibliothèque... Bien sûr ce n'était pas mon endroit favori, mais quitte à ne rien faire de passionnant, autant s'instruire... La bibliothécaire me fit signe et me montra un panneau où il y avait écrit "Silence", c'était mal me connaître... Aucun panneau n'avait réussi à m'empêcher de faire du bruit, et cela même involontairement... Je fis mine d'acquiescer, avant de me diriger dans le rayon sortilège de la bibliothèque espérant désespérément y trouver quelque chose d'inconnue à mes yeux...

Rien, le néant, j'aurais peut être encore trouvé plus de chose dans le vide de l'espace, et j'aurais eu plus à me divertir en essayant de forcer un coffre de Gringotts. Je rangeais le livre que je venais de prendre, un peu énerver, et je me retournais, me retrouvant nez à nez face à une personne que je connaissais trop bien de réputation... Iadviga Sedovskaia... Grande et fine, une peau aussi pâle que la mienne, des cheveux aussi noire qu'une nuit sans étoile, des lunettes de soleils anormale, et un rouge à lèvre carmin, d'un rouge bien trop vif à mes yeux... J'étais un peu méduser, lorsque l'on connaissait les actes de cette jeune sorcière, dont la tête figurait sur les premières pages des journaux à l'époque, jusqu'à la décision du conseil... Ma tante Katia Poushkin l'avait traqué pendant un bout de temps, mais elle avait raté inlassablement, quel idée aussi...

Enfin, il n'empêchait que cette rencontre peu fortunée en soit, avec quelque chose qui me rendait hilare, oui, l'expression était correcte, j'avais envie de rire, pourquoi ? Parce que lorsque l'on savait ce que disait tante Katia sur elle, et que l'on se trouvait face à elle en vrai, toutes les choses perdait leur ampleur... Comment diable Morgana réussissait à maintenir un tel démon en cage ? Non cette femme devait avoir du répondant, et je regrettai un peu de ne pas l'avoir écouter lors de notre courte entrevue... Je me rattraperai.

Même si j'étais mort de rire dans mon for intérieur, seulement un léger sourire se dessina sur mes lèvres trop parfaite.

- Iadviga Sedovskaia, si je ne me trompe ? Ah, si ma tante savait, elle a passé quelques années à vous traquer... Enfin une rencontre amusante dans une école aussi triste, je suis bien content de vous voire vous savez...

Oui, parfois je pouvais me montrer exaspérant, mon total je m'en foutisme, et mon irrespect total quand à ma propre survie finirait par avoir raison de moi... Mais que vous voulez vous, Rome ne s'est pas faite en un an, et il en faudrait pas moins pour me changer moi, Nikolaï Aleksander Petrovitch.

- Oh ! Pardonnez moi, je suis tellement frivole que j'en oublie mes manières, je me prénomme Nikolaï Aleksander Petrovitch.
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Iadviga Sedovskaia
Directrice Adjointe - Professeur de Soins
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Iadviga Sedovskaia


Féminin Nombre de messages : 57
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Maison : Directrice Adjointe et Professeur de Soins
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Humeur en % : 30% (Rageuse de devoir enseigner dans cette école)
Date d'inscription : 03/07/2008

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MessageSujet: Re: Ô rage, ô désespoir [PV Sedovskaia]   Ô rage, ô désespoir [PV Sedovskaia] Icon_minitimeDim 31 Aoû 2008 - 12:02

(Ahaaaaaaaaah ! Enfin, j'ai la motivation, l'inspiration, pour répondre à ton message qui m'a tant -je ne sais point pourquoi- bloquée jusqu'à présent ! *prends son courage à deux mains* C'est parti !!)

En cette belle journée, où les oiseaux chantaient et où le ciel bleu se détachait du paysage par son incroyable couleur vive, Iadviga n'était pas des plus en forme. Certes, elle s'était bien levée, avait profité de son temps libre pour bien se préparer, se coiffer, se maquiller, s'habiller d'une longue robe verte pourvue d'un serre-taille noir et de ses éternelles fourrures noires en bas de la jupe et au col. Ses longs et fins doigts étaient recouverts de gants noirs et, alors qu'elle jetait un dernier coup d'oeil à son reflet qui lui rendait un non-sourire significatif, elle déposa avec délicatesse ses lunettes de soleil noires sur son nez droit et fin. Mais ce n'était pas cela qui allait lui ôter son humeur froide et monotone de cette journée. L'ennui ? Non, certainement pas. Seulement un certain sentiment qui vous négativise tous vos projets, qui ne vous donne pas envie de bouger... Heureusement, la volonté de la dame était grande, et elle réussissait tout de même à trouver des forces pour s'occuper un peu.

Calme, quoique les sourcils étrangement froncés, la grande femme s'accouda à la fenêtre de sa chambre, regardant l'exterieur de l'école, avec ses jardins, ses étendues de chemins et d'arbres, d'herbe vertes et de plantes diverses. Au loin, l'on pouvait aperçevoir un petit étang... Un lac ? Brrrr... Nulle envie de s'y aventurer. N'ayant jamais appris à nager, Iadviga avait peur de l'eau. Etrange, lorsque l'on sait qu'elle n'hésitait pas à survoler des étendues de ce liquide transparent pour faire le mal où bon lui semblait, tandis qu'elle était encore libre.

Soupir.

Oui, cette journée était trop belle.
Une journée à la Morgana : Tout en tout était beau et tout de tout était calme et prospère.
Pas un seul petit élève fraudant, pas un seul professeur à remettre en place. Une école bien trop silencieuse au goût de la grande femme qui se perdait alors dans ses pensées les plus sombres et les moins saines.

A quoi songeait-elle donc ? A elle-même ? Pas exactement.
Plutôt à ses actes, ceux qu'elle pourrait bientôt faire, une fois que les bases seraient posées dans cette grande école... Etant professeur de soins, elle allait se donner du plaisir à enseigner cette douce matière... Déjà, ses plans étaient fixés. Mais... Si elle pouvait faire des horreurs à ses élèves, elle ne pourrait jamais prendre plaisir à torturer ses collègues, bien que cela la tentait tout de même affreusement. Etant enfermée dans cette école, si elle tentait quoi que ce soit, cela se saurait. Et si cela se savait, on la changerait d'école, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle se calme un peu...

Ayant l'honneur de savoir réfléchir avant d'agir, Iadviga s'exaspéra de ces nouvelles pensées : Elle ne pourrait donc jamais s'amuser un peu sur un(e) de ses collègues ? Quelle triste affaire. Et evidemment, il devait être impossible qu'il y en ait des assez mazochistes pour se lancer dans les bras d'une femme comme elle, demandant à la torture.
Ah ! Quel cruel sort que l'on lui avait infligé là !

Sortant sa baguette d'un noir de geais, la grande femme, toujours accoudée mélancoliquement à sa fenêtre, fit de légers mouvements par-ci, par là, occasionnant des formules impronomcées, visant les pauvres oiseaux qui passaient par le coin. Evidemment, les oiseaux qui meurent sur un coup de baguette et tombent à des étages plus bas, ainsi que ceux qui explosent sur place, dans le ciel, cela est bien amusant, au début, quoique Iadviga faisait cela sans joie, mais, au bout d'une dizaine, cela finit par lasser. Ce ne sont que des oiseaux. Pas des hommes.


"Bien !"

La grande femme se leva d'un bond, rangeant sa baguette, essayant de se motiver du mieux qu'elle put. Eh bien !! Il fallait donc qu'elle se bouge un peu, n'est-ce pas ? Elle ne pourrait pas passer sa journée à tuer des animaux, non plus !
Réfléchissant à ce qu'elle pourrait bien faire, au sein de l'école, Iadviga passa ses chaussures, ouvrit la porte, et, la fermant derrière elle, entamma une marche le long du couloir qui menait aux autres escaliers et à des salles non-loin de là. Où allait-elle, ainsi ? Elle-même ne le savait pas. Il en était clair : Elle ne savait pas quoi faire afin de se changer les idées et s'occuper quelque peu. Ainsi, elle vaguabonderait dans cet établissement qu'elle détestait avant de trouver quelque chose à faire.

C'est lorsqu'elle passa devant la bibliothèque que son esprit lui fit stopper son avancée. Doucement, elle se tourna vers la salle, puis, se rendant compte qu'elle n'y avait encore jamais mis les pieds, elle poussa les portes et y entra. Une fois à l'interieur, elle chercha des yeux la bibliothéquaire, mais, malheureusement, ne la trouva pas. Au contraire, un jeune homme ne tarda pas à se planter devant elle, apparemment fort enclin à engager une conversation.

Et mince.
Quoique... Cela ferait certainement un peu d'occupation.
Affichant un très léger sourire posé, sans doute un peu hypocrite, si l'on sait que Iadviga ne sourit jamais autrement que sadiquement, d'habitude, la grande femme entamma alors une écoute attentive des propos de ce jeune homme, qui semblait être professeur à Farfelis.

Ah ! Eh bien ! Il connaissait son nom. Pas étonnant, par ailleurs. Il était Russe, cela s'entendait, et, mine de rien, se voyait relativement. Maintenant, la grande femme se souvenait de son visage, ce visage à la fois adulte et enfantin, où résidait un soupçon de naiveté et de maladresse enfouie : Elle l'avait vu lorsqu'elle rangeait les fiches des professeurs de l'académie, alors qu'elle venait d'arriver à l'école, pour son nouveau poste de directrice-adjointe. Iadviga répondit alors, aux premières paroles du jeune homme, dans sa langue natale, le Russe :


"Mais certainement. Je suis heureuse de voir que mon nom puisse avoir précédé ma personne"

Un léger sourire malsain -puisque c'étaient les seuls qu'elle savait vraiment faire- s'étala sur ses lèvres rouges, alors qu'elle s'apprêtait à répondre à la deuxième partie de la phrase du jeune homme.

"Votre tante ? Quelle charmante jeune femme !
Vous pourrez lui passer tous mes souhaits et lui souhaiter le bonjour de ma part" ♪

Ahah... Quelles adorables réactions.
Loin d'être dans un état de colère et de haine, aujourd'hui, la grande femme était plutôt d'une humeur cynique, ironique, amusée, et elle préférait répondre au jeu plutôt que de s'emporter en sentiments et actions négatives et ténébreuses. Haussant légèrement les sourcils aux paroles de l'homme, Iadviga répondit, doucement, calmement


"Ah, Monsieur Petrovitch. Je me souviens de votre dossier. Professeur de Sortilèges, n'est-ce pas ?
Quel bon vent de Russie vous amène par-delà les frontières Françaises, dans pareille école ?"

Calme, très calme.
Un fait fort rare, venant de la grande femme. Tout aussi rare que de l'entendre prendre des nouvelles des gens autour d'elle. Mais il fallait bien passer pour quelqu'un de changé, si elle voulait profiter de son cours pleinement... Avec ses nouveaux petits chéris...
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